Pollution : les écoles fermées à Sarajevo

24/12/2015


En Bosnie, les autorités de la ville de Sarajevo a décidé de fermer ses écoles à cause de la forte pollution qui sévit dans la ville.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Les écoles de Sarajevo étaient fermées ce jeudi à Sarajevo en raison d'une importante pollution de l'air.
 
Un article en ligne du journal La Tribune de Genève, d’après une dépêche AFP, souligne les conséquences de cette pollution qui s’abat également dans d’autres villes de la Bosnie.
 

Les habitants appelés à réduire leurs sorties

L'article explique que « l’indice de qualité de l'air atteignait jeudi le niveau de 94 à Sarajevo, à sept points du niveau orange, alors que le niveau normal est compris entre 0 et 50, selon les données officielles. »

Cependant, « il s'agit d'une légère amélioration, car les valeurs enregistrées ces derniers jours étaient souvent bien supérieures, parfois même au dessus de 300, le plus haut niveau de pollution considéré comme dangereux. »

De même, l’article rappelle que « plusieurs autres villes sont également touchées par la forte pollution de l'air, notamment Lukavac et Tuzla. Il s'agit de villes avec une importante concentration industrielle », ajoutant que « les autorités régionales de Sarajevo (440'000 habitants avec les banlieues), ont décidé de fermer les écoles primaires et secondaires jeudi », mais que « le conseil municipal a pour sa part demandé un départ anticipé des élèves en vacances d'hiver, c'est-à-dire une semaine avant la date officielle. Une décision devrait être prise d'ici lundi. »

Régulièrement, « les autorités sanitaires appellent les habitants, notamment les malades, les femmes enceintes et les enfants, à réduire leurs sorties. »

En outre, « la ville de Sarajevo est entourée de montagnes et la circulation de l'air est quasiment inexistante lors des périodes de météo stable. La situation ne changera pas avant janvier, selon les prévisions. »

Ainsi, comme l’explique l’article, « la pollution est provoquée par les gaz d'échappement et par l'utilisation du charbon pour le chauffage de dizaines de milliers de foyers. La ville est littéralement couverte par un épais nuage poussiéreux. »